Pourquoi consulter un psychothérapeute ?

Pourquoi consulter un psychothérapeute ?

Pour toute problématique puisqu'elle est forcément en lien avec sa propre psychologie.

Pour tout ce qui dépasse notre compréhension. Pourquoi je bois, mets ma santé en danger puisque je sais que c'est mauvais pour moi ? Pourquoi sans pouvoir les anticiper, je répète toujours les mêmes travers puisque j'en ai déjà souffert ? Pourquoi j'ai l'impression d'être parfois dépressif  ? D'être à la mauvaise place ? De n'être pas suffisamment aimé, reconnu, désiré...  ? Pourquoi je culpabilise, me sens victime des autres ? bref pourquoi je vis mal ?

A l'instar de notre conscience qui l'ignore, notre inconscient en revanche le sait parfaitement puisqu'il est le déclencheur du problème qu'il porte afin de nous permettre de nous en libérer. Notre inconscient nous demande de résoudre ce problème prenant sa source récemment, dans un vécu infantile ou lors d'un héritage transgénérationnel. Il nous sollicite à rentrer en contact avec nous-même, à nous connaître mieux et donc à nous prendre en charge avec douceur et bienveillance afin de mettre en accord parfait notre conscient et notre inconscient.

C'est pour ces raisons courageuses que nous consultons un psychothérapeute, pour nous mettre en accord, pas parce que nous sommes faibles et fragiles ou pire encore fous.

 

 

 

Alors les raisons sont multiples et aussi nombreuses qu'il y a d'hommes et de femmes :

Les difficultés relationnelles de tous ordres avec en toile de fond la peur du jugement, la culpabilité, la dévalorisation, le manque de confiance en soi etc...

 

Les addictions : A l'alimentation, au sexe, à l'alcool, aux réseaux sociaux, aux jeux, aux achats, à la drogue, au sport, au travail, bref tout ce qui ne concerne plus la satisfaction des besoins ou des désirs mais devient le besoin viscéral, obsessionnel et compulsif tourné vers ce seul objectif destructeur. L'addiction qui rempli toute la vie pourrait aussi s'appeler démesure. Elle est parfois porteuse de honte, de dévalorisation, de détestation de soi même. Et pourtant comme toute problématique, elle a quelque chose d'assez précis à dire entrainant souvent une déculpabilisation lorsqu'elle est comprise.

 

Les troubles obsessionnels compulsifs (les tocs) : Toute habitude, rituel nécessaire pour l'illusoire « bien-être » de la personne afin d'éloigner l'angoisse se dissimulant derrière celle de la porte mal fermée, du robinet qui coule, des mains sales etc....

 

Les traumatismes infantiles et adultes : tout ce qui apparaît dans la vie adulte comme traumatisant tel un accident, une agression par exemple. Egalement tout ce qui réapparait un jour de l'enfance et qui s'agite là, dans le présent, et la douleur. Qui se rejoue dans la vie quotidienne de l'adulte, dans une mise en scène souvent parfaite de l'inconscient. Afin d'être résolu.

 

Toutes les dépressions et leurs origines diverses.

 

Toutes les difficultés à gérer son propre émotionnel. Parfois l'adulte que nous sommes gère son émotionnel à la manière d'un enfant de trois ans. Et la douleur, la mesestime de soi devient incommensurable. Imaginons un adulte de trente ans réagir au départ d'un amoureux sur un quai de gare comme un enfant de trois ans verrait sa maman monter dans ce train et le laisser seul sur le quai. Je nous laisse imaginer la scène.

 

Tous les burn-out. Ces moments de vie où le cerveau, le corps disent simplement Stop. Le point de non retour est alors franchi.

 

Tous les deuils bien sur qui nécessitent tellement de douceur, de temps, de bienveillance, de non travail de deuil mais juste de l'amour pour soi, pour sa douleur. L'accompagnement dans le deuil est précieux, le droit à souffrir est essentiel et témoigne de l'amour ressenti pour l'absent. Pleurer l'absence de son autre, durant des années doit être respecté, surtout lorsqu'une société occidentale, dans son impatience maladive, considère qu'en deux ans tout doit être résolu.

 

Tout soutien à la parentalité : Le plus difficile métier. Il n'y a pas de bons parents, mais juste des parents acceptables. Un enfant peut être traumatisé lorsque sa maman le laisse à l'école et pourtant elle n'est pas une mauvaise mère pour autant cette maman.

 

Tout soutien dans la maladie. La maladie est le chemin le plus court vers l'angoisse de mort pour soi ou le proche malade. C'est une épreuve intense et douloureuse que de traverser soi-même l'insécurité de la maladie ou la vivre avec la personne que l'on aime. Elle renvoie à l'impuissance, à l'incompréhension et la peur..

 

Et toutes les autres problématiques.....
 

Comment se déroule une séance de psychothérapie

 

Une séance de thérapie dure une heure et se déroule en face à face dans une interaction vivante.

 

Il est possible de tout aborder, même ce qui semble « inentendable », « imprononçable ».

Toujours dans le but de résoudre le(s) problème(s), nous pouvons aborder le quotidien de la vie, les croyances, les schémas répétitifs, les émotions : cruciales dans une thérapie, les peurs qui limitent, le vécu infantile, les forces, les faiblesses, les valeurs,

les différents rôles qui remplissent la vie d’un homme : conjoint, mari, père, professionnel, homme, amoureux, ami, fils, amant…

les différents rôles dans la vie d’une femme : femme, mère, amante, conjointe, amie, soeur, fille,professionnelle etc…

Car il suffit parfois qu’un seul de ces rôles vacillent pour que le malaise ressenti crée le déséquilibre ailleurs.

La thérapie sollicite du thérapeute une profonde humanité bien sur.

 

Les femmes sont encore plus nombreuses que les hommes à faire cette démarche, mais l'écart est de moins en moins important.

Une séance individuel coûte 60 euros

Une séance couple coûte 70 euros.